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27 septembre 2007

TOUT SUR STRANGLEHOLD

Au début des années 90, « A toute épreuve » réalisé par le maître John Woo a révolutionné le genre du film d’action. Stranglehold est donc la suite spirituelle de cette référence cinématographique. Aux commandes l’inspecteur Tequila Yuen interprété par Chow Yun-Fat, acteur fétiche du réalisateur hongkongais. Le partenariat entre Midway et le célèbre réalisateur aura t-il accouché d’une bombe ou d’un navet comme il est souvent le cas lors d’adaptations de ce genre, à la différence que cette fois l’histoire du jeu se place dans le prolongement du film dont il est tiré ?Stranglehold : que la partie commenceL’action prend place en plein milieu d’une guerre des gangs, le commerce juteux de l’héroïne du clan Dragon Claw mené d’une main de fer par M. James Wong est menacé par l’arrivée d’un gang émergent. Dans tout ce foutoir instauré par les triades M. Wong fait appelle à Tequila pour rechercher sa fille ainsi que sa petite fille qui ont été kidnappées par des vilains pas beaux (tous en chœur : bouh les vilains !!!). C’est là que Tequila intervient bien forcé d’intervenir et se retrouve en plein feu nourri entre les deux clans se livrant une lutte acharnée pour ce commerce fort lucratif que sont le trafic de drogue, d’armes à feu ainsi que les jeux de hasards. L’aventure vous amènera à traverser divers endroits allant du marché de Hong Kong au musée de Chicago. Sortant toujours accompagné par des amis -précisons que ces deux seuls vrais amis se trouvent être des armes à feu- notre ami le flic s’est forgé une réputation qui n’est plus à faire tant du côté de la pègre que de ses supérieurs qui désapprouvent ses méthodes expéditives. Tequila a tout pour lui : des réflexes aiguisés digne d’un Jason Bourne, sa rapidité et son agilité sont sa force. Cette dernière est nommée « Tequila Time », et, à la manière du slow motion, elle vous sera d’un grand secours lors de phases de gunfights où faire le grand ménage tout en réalisant des cascades  vous procurera un panard incommensurable. Précisons que le cinéaste John Woo est tout de même intervenu sur mis le scénario, le placement des caméras ainsi que les cinématiques, rien que ça ! Un balai de toute splendeur !

Stranglehold - 16 Stranglehold - 17 Stranglehold - 18 Stranglehold - 19Votre mission si vous l’acceptez : tout détruire !Le scénario est découpé en sept niveaux et sous niveaux, le champ de bataille se révèle être assez vaste pour assouvir votre instinct de flic de choc. Les décors regorgent de détails, les textures  employées sont aussi variées que réussies. L’association du moteur Unreal Engine 3 et de la technologie physique Havoc fait des merveilles, la quasi-intégralité des décors est destructible. Quelques éléments scintillent pour vous signaler une possibilité de destruction, cela mènera soit à une brèche vous ouvrant le passage ou bien à une réaction en chaîne dévastant les pauvres gars se trouvant à proximité. Les balles fusent et transpercent chaque élément du décor, cela va du simple mobilier aux divers éléments composant l’environnement de jeu. Une simple pression sur le bouton LT permettra à une simple table de se transformer en barricade de fortune mais il ne faudra pas trop s’y attarder car les assauts soutenus la transformeront très vite en copeaux. Si vous ne vous dépêchez pas de vous trouver un autre abri, vos assaillants finiront bien par vous atteindre, et là on remarque à quel point le réalisme est poussé dans ses moindres détails : des filets de sang dégoulinent le long du visage de Tequila, sa chemise finit par être immaculée d’hémoglobine. La douleur est retranscrite de façon réaliste en particulier lors du déclenchement d’une attaque spéciale, lorsque l’ennemi se tord de douleur suite à une bastos placée là où ça fait mal. Que ce soit le genou, les parties génitales, le bassin, l’abdomen, la main, le bras, la mâchoire, les yeux, tout est permis pour faire agoniser votre cible… Ouch, on a mal pour lui !

Stranglehold - 22 Stranglehold - 23 Stranglehold - 24 Stranglehold - 25Tequila frappéeSi Tequila pouvait être à un animal, ce serait à n’en pas douter un chat, se faufilant à sa guise et jouant les funambules sur tout ce qui se présente pour tuer avec classe ses ennemis, glissant sur les rampes d’escalier, se balançant aux lustres accrochés de ci de là, plongeant dès que l’occasion s’y prête, surfant sur une table à roulettes et tirant sur tout ce qui bouge. Les actions à la disposition de Tequila sont assurément très nombreuses et réussies mais restent parfois difficiles à enclencher, l’intéraction n’étant pas toujours des plus optimales… Bien heureusement Tequila atteindra ses cibles sans trop de soucis (et c’est bien là l’essentiel !). Pour vous aider dans votre tache, différents éléments du décor seront utilisables : barils d’essence, bombonnes de gaz, véhicules, panneaux, etc. A vous de les trouver et de les utiliser au bon moment soit pour vous couvrir soit pour réaliser une tuerie. A cela s’ajoute les bombes Tequila qui peuvent s’obtenir de deux façons différentes : l’une est d’enchaîner les morts avec classe et l’autre de récupérer tout bêtement les grues en origami disséminées dans les décors. Cet ensemble permet d’accumuler des points de style et l’obtention d’étoiles, les icônes de Bombe Tequila se colorent et peuvent être déclenchées à tout moment. A ça deux utilités : enclencher une attaque spéciale ou tout simplement se soigner après un gunfight qui aurait mal tourné. Le tir de précision est la première attaque obtenue, elle consiste à viser et tuer un ennemi hors d’atteinte, à vous de choisir la partie sensible à viser. Cela peut s’avérer très sadique. Les adversaires se ruent parfois en masse sur vous, si vous avez du mal à gérer cet afflux de difficulté rien ne vous empêche d’utiliser l’attaque barrage qui consiste à tout mitrailler sur son passage tout en étant dans un mode de quasi-invincibilité. C’est le carnage assuré ! Après votre passage les cadavres s’amoncellent et les décors tombent en miettes. Il ne sera pas rare durant l’aventure de croiser des barils ou autre parti du décor qui exploseront et parfois chuteront sur les hommes situés à proximité. Serait-il l’homme qui valait trois milliards ? En tout cas les décors se souviendront de son passage, tout ou presque étant destructible. Les scènes d’action se trouvent quelques fois entrecoupées par des mexican standoff qui consistent en un duel contre plusieurs malfrats, le stick gauche pour l’esquive et le droit pour la visée. Avoir des réflexes se révèle vite être primordial si l’on veut ne pas finir salement amoché.

Le mode Live se révèle être convivial mais n’est nullement au niveau d’un Gears of War par exemple, là où ce dernier excelle dans la tuerie. Stranglehold tire surtout son épingle du jeu dans le fun des situations acrobatiques et l’utilisation des bombes tequila. Les modes de jeu se limitent à deux choix : les classiques Deathmatch et Team Deathmatch. Gros point noir : les temps de chargement entre chaque partie, interminables et gonflants au possible ! Autre point gênant, le fait pour l’hôte de devoir quitter la session hébergée pour changer tout simplement de tableau ! Espérons qu’un patch arrivera très bientôt pour arranger ces quelques petits défauts qui entachent l’ensemble qui malgré tout reste assez plaisant.

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